mercredi 26 septembre 2012

Je vous mets au défi de « jouer » le jeu du développement durable!



Aimeriez-vous mieux être punis ou récompensés?

La réponse semble évidente…

Préfériez-vous payer une taxe sur vos émissions de GES ou participer à une activité qui vous encourage et vous récompense pour chacun de vos gestes qui réduisent votre empreinte écologique?

Encore une fois, la réponse semble tout aussi évidente.

Pourtant, la principale approche utilisée par les organisations qui militent pour la protection de l’environnement repose encore sur la honte et la peur pour motiver les gens à changer leurs comportements.

Il faut se rendre à l’évidence, ces stratégies n’ont donné que très peu de résultats auprès du grand public.

Bien que nos sociétés aient fait certains progrès, il reste encore à convaincre la grande majorité de la population que l’adoption immédiate de gestes proactifs pour protéger notre environnement est dans son intérêt.   Il n’y a qu’à constater le rythme effréné de notre mode de consommation et la quantité de déchets que nous produisons toujours pour se rendre à l’évidence qu’une nouvelle stratégie s’impose.

Heureusement, il existe plusieurs façons de surmonter les barrières et les freins aux comportements écoresponsables. L’une d’elles, est l’utilisation du jeu comme outil pour donner un coup de pouce à notre motivation et ainsi en faire plus pour l’environnement.


Chez nos voisins du Sud, on nomme cette approche « gamification ». En Français, le mot approprié serait; « ludification », c’est-à-dire l’application des mécaniques propres aux jeux, notamment aux jeux vidéo, à diverses disciplines telles la publicité, la commercialisation ou l'éducation, pour inciter de façon ludique les utilisateurs à adopter un comportement souhaité.


À l’opposé de la punition et du sentiment de honte, le jeu permet de rendre le geste vert amusant et rémunérateur en terme de satisfaction personnelle. Les gens jouent à des jeux parce qu’ils ressentent ce besoin fondamental d’être mis au défi, de faire partie de la gang et d’être reconnu pour ses prouesses. La motivation, dans ce cas-ci, est largement émotive.

En prenant la « quête d’un monde plus vert » sous cet angle, celle-ci peut être vue comme un jeu dans lequel les participants aspirent à créer un monde meilleur avec pour objectif de se sentir mieux dans leur peau et plus utiles.

Les participants de cette quête nouveau genre devront relever d’audacieux défis, car celle-ci demande de changer ses habitudes de vie. L’action devra absolument être sociale, car elle implique toute la communauté. Et, elle permettra aux plus déterminés de se démarquer, car elle créera aussi des leaders.

Le site de Recycle Bank est un excellent exemple de ce type d’initiative qui vise les consommateurs.

Je vous invite aussi à visiter le site Pratically Green, une application développée par Susan Hunt Stevens , qui vise à mettre au défi les employés à former des groupes qui s’engageront à mesurer l’impact environnemental de leurs gestes verts au travail.

Le vendredi 28 septembre, j’animerai un webinar d’une heure intitulé « Comprendre les freins auxcomportements d’achat écoresponsables ». Une occasion d’en apprendre davantage sur ce parcours périlleux que l’écocitoyen en devenir doit traverser pour arriver à ses fins.

Le vendredi 12 octobre, j’animerai une suite à ce premier webinar en présentant les opportunités et les tendances qui permettront aux entreprises et organisations de  normaliser les comportements écoresponsables. Il sera entre autres question de l’utilisation du jeu comme  outils pour contrer les freins et les barrières aux comportements écoresponsables.

Inscrivez-vous dès maintenant à ces deux rendez-vous virtuels en visitant la page Les Webinars & Formations.

Les Québécois et Québécoises ont envie d’en faire davantage pour l’environnement - ne serait-ce que pour leur bien-être personnel et celui de leurs familles. Mais, les gens ne veulent pas avoir l’impression de se faire « tordre un bras » pour changer leurs habitudes de vie. Le jeu permet de rendre notre contribution pour la protection de l’environnement plus accessible, plus amusante et plus gratifiante. En plus, le jeu permet d’engager chacun de nous dans un mouvement collectif.

Les gens ont envie de se sentir parties prenantes d’une communauté. Ce sera donc par la participation de ses amis, de ses collègues et de ses voisins que chacun trouvera la motivation à « jouer » le jeu du développement durable et à s’amuser aussi.



Liens intéressants:

Un présentation de Gabe Zichermann, auteur des livres Gamification by Design et Game-Based Marketing qui discute des meilleurs moyens d’utiliser le jeu comme outils stratégique pour les objectifs de RSE.

Article de Ashok Kamal intitulé “Gamifying Sustainability: The CarrotBeats the Stick




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